Café des Arts des Sciences et des Techniques | ![]() |
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Cycle 2019-2020 : L'HOMME FACE À L'UNIVERS / nature et culture: de l'observation à la création |
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Le WEB CAST 3019
est accueilli à la Galerie Maître Albert (6, rue Maître-Albert, Paris Ve - près la place Maubert) La Galerie Maître Albert a été créée en 2013
par Jean DEMETRAU, fondateur en 1986 de la librairie et
maison d'édition Le Monde En Tique : librairie
professionnelle spécialisée dans les ouvrages
scientifiques et techniques à destination de
l'enseignement supérieur, maison d'édition tournée vers
l'art et la poésie. Installée au cœur du Quartier Latin,
la galerie est un lieu de rencontres autour de l’art
contemporain : peinture, photographie, sculpture...
C'est un espace culturel en constante recherche de
créations nouvelles, qui accueille des manifestations
sous plusieurs formes: expositions, présentations
d’ouvrages, musiques.
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La Fête de la Science est un événement national,
créé en 1992 par Hubert CURIEN, Ministre de la Recherche
et de l'Enseignement Supérieur, pour contribuer à la
diffusion des sciences et techniques auprès du grand
public. ARS MATHEMATICA participe à cette manifestation
depuis 2005, tant à Paris qu'en province (Nancy, Metz,
Verdun, Corte). Notre approche vise à faire dialoguer
artistes et chercheurs autour d'un sujet commun. Cette année, la Région Ile-de-France a voulu mettre en avant le thème de "la mesure" : nous abordons celle du corps humain et de ses proportions, enjeu de batailles esthétiques et idéologiques; et puis nous ajoutons le thème des matériaux, que l'homo faber recherche, analyse et mesure ...pour s'y mesurer. |
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(IN)FORMER LA MATIÈRE | ||
WEB CAST #6.201911 octobre 2019 |
MESURES ET MALMESURES | |
intervenants de la rencontre du vendredi 11 octobre |
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Christian LAVIGNE, Président d'ARS MATHEMATICA,
artiste multimédia, historien de la cybersculpture. Brève introduction : Remarques sur les mesures et proportions dans l'art numérique |
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Claire BARBILLON, professeur des universités,
directrice de l’Ecole du Louvre, est spécialiste de
sculpture du XIXe siècle et d’historiographie. Ses trois
derniers ouvrages, publiés en 2017, sont le catalogue
Bourdelle et l’Antique. Une passion moderne (Paris, éd.
Paris-Musées), ayant accompagné l’exposition dont elle a
été commissaire au musée Bourdelle, en co-direction avec
A. Simier et J. Godeau, l’ouvrage Comment regarder la
sculpture ? (éd. Hazan) et le Catalogue des sculptures
du musée des Beaux-Arts de Lyon , co-dirigé avec C.
Chevillot et S. Paccoud, (éd. Somogy).
Les canons du corps humain: l'art et la règle A travers un long XIXe siècle, qui commence avec la Révolution française et s’achève au moment de l’éclatement du premier conflit mondial, la production artistique et les débats qu’elle engendre témoignent de la récurrence d’une ambition canonique – normative – touchant à la représentation du corps humain. Cette tentative de rationaliser le corps, de l’étalonner et de le résumer en formule quantifiable revient avec force, du néo-classicisme à Le Corbusier. Pourtant, tout était supposé dit depuis la Renaissance. Avec les contributions théoriques d’artistes aussi fondamentaux que Léonard de Vinci, Jean Cousin, ou Albert Dürer, art, proportions, science et métaphysique semblaient avoir été fixés dans un équilibre stable. C’est en plaçant leurs contributions au cœur de sa réflexion que Panofsky pouvait considérer l’histoire de la théorie des proportions humaines comme un « miroir des styles ». Mais au XIXe siècle, tous les termes de cet édifice changent. Les textes énonçant des théories de proportions, loin de concerner seulement le domaine de l’enseignement des Beaux Arts, le débordent largement et le resitue dans la question plus vaste de la vision du monde et de sa représentation. Ce n’est pas un hasard si l’idée de canon ressurgit avec une particulière acuité au moment où le système de représentation connaît dans l’art occidental des remises en cause profondes. La question de la mesure du corps joue un rôle fondamental entre l’ambition naturaliste de traduction signifiante du monde comme il apparaît et la persistance d’une utopie classique universaliste. |
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Le
Dr. Claude BLANCKAERT est Directeur de recherche émérite au CNRS
et historien des sciences (Centre Alexandre Koyré -
EHESS, CNRS, MNHN). Il étudie les fondements
naturalistes des sciences de l'homme entre XVIIIe et
milieu du XXe siècle. Il a publié De la race à
l'évolution. Paul Broca et l'anthropologie française
1850-1900 (Paris, L'Harmattan, 2009) et dirigé,
notamment, l'ouvrage collectif Le Musée de
l'Homme. Histoire d'un musée laboratoire (Paris,
Muséum national d’histoire naturelle, Éditions
Artlys, 2015).
La (mal) mesure de l'homme : l'anthropométrie en question (XIXe siècle) Science de la mesure des hommes et de leur classement racial, hiérarchique, l'anthropométrie du XIXe siècle se présente à la fois comme un corpus de savoirs, un style méthodologique et un langage objectiviste mathématiquement exprimé. En rappelant quelles furent les résistances qu'on lui opposa jusqu'au milieu du siècle, nous pourrons apprécier le coup de force intellectuel du médecin Paul Broca (1824-1880) qui a réussi à imposer, autour de 1860, un nouveau canon de la recherche anthropologique condamnant tous les savoir-faire antérieurs. J'envisagerai après cela certains épisodes de la controverse sur la « mesure de l'intelligence » pour montrer comment les frontières de l'anthropométrie ont été verrouillées et, en même temps, rapidement contestées par une partie de la communauté scientifique. |
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WEB CAST #7.201912 octobre 2019
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LES (NOUVEAUX) MATÉRIAUX DE L'ART | |
intervenants de la rencontre du samedi 12 octobre |
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Christian LAVIGNE,
Président d'ARS MATHEMATICA, artiste multimédia, historien
de la cybersculpture. Brève introduction : Problèmes et solutions pour des matériaux durables en Fabrication Additive |
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Le Dr. Michel JEANDIN est Directeur de Recherche à
MINES ParisTech (École des Mines de Paris), spécialiste de
la science des matériaux, des traitements de surfaces, et
de la tribologie (mécanique du frottement). Il a contribué
à plus de 400 publications, il a présidé plus de 15
conférences nationales et internationales, et il a déposé
7 brevets. Durant 25 ans, il a dirigé le C2P: Centre de
Compétence en Procédés de Projection. En 2008, il est
promu Chevalier dans l'Ordre des Palmes Académiques, et en
2016 il a reçu le "THERMEC Distinguished Award",
récompensant l’ensemble de sa carrière scientifique.
Michel JEANDIN est "Fellow of ASM" (American Materials
Society), membre de la Société d'Encouragement pour
l'Industrie Nationale (où il représente la métallurgie),
et Vice-Président du Matériopôle. La recherche en matériaux nouveaux pour les arts plastiques Notre objectif sera de présenter les nouveaux matériaux appliqués ou susceptibles de s’appliquer aux arts plastiques. Ils le seront à la lumière des différentes étapes de l’innovation en science des matériaux. Deux d’entre elles, probablement les principales pour ce qui est de leur intérêt dans les arts plastiques, intéressent respectivement les traitements de surfaces et la fabrication additive. Leurs derniers développements ainsi que leurs perspectives, en seront donnés, en s’efforçant de les illustrer par des exemples pris, tant dans les secteurs industriels traditionnels que dans le domaine artistique. |
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Jean-Baptiste
SIBERTIN-BLANC créé son
premier Studio sur les bases d’un parcours hérité de deux
formations, ébéniste (École Boulle) et designer (Ensci).
Directeur de la Création de la Cristallerie DAUM,
1999/2011, il poursuit son travail de recherche et de
création, entre mémoire et innovation avec les maisons,
institutions et galeries. En 2017, il relie 30 ans de
projets et d’expériences dans une monographie autour de 5
entretiens : Dessiner, Faire, Voyager, Toucher,
Partager. Enseignant à l’ESAD de Reims (1993/99), il
rejoint l’Ensad de Nancy en 2010 et crée l’ARC Glassroom.
L’ensemble de sa démarche est reconnu au Sommet du Luxe et
de la Création en 2002 (Talent de l’Élégance). En 2014, il
participe à l’Académie des savoir-faire créée par la
Fondation Hermès. En 2018, le Centre National des Arts
Plastiques choisit de voir entrer dans ses collections le
fauteuil Motenasu. L’expérience aux dépens de la matière L’expérience aux dépens de la matière ou « La matière aux dépens de l’expérience ». Les matériaux, traditionnels ou nouveaux, nous confrontent à de nouvelles réalités, complexes et confuses, nous qui avons grandit autour et pour le design d’objet. Comment les transferts d’énergie que les matériaux inventent aujourd’hui pourraient servir et être associés aux savoir-faire traditionnels ? Comment la matière que nous avons découverte dans nos ateliers change de forme, change de sens ? Notre travail revêt de nouveaux enjeux, de nouvelles approches que différents projets illustreront. |
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